Voilà une question particulièrement abordée sur des fils de discussion comme Twitter. Les consultant(e)s SEO, en France en tous cas, se crêpent parfois le chignon pour déterminer qui est le/la meilleur(e). Cependant, si on peut facilement désigner quelques spécialistes phares assez facilement, la question, bien que fondamentalement amusante, a le droit d’être posée. Pour nous, il pourra se trouver peut-être dans l’annuaire des consultants SEO que nous vous proposons, plus logiquement peut-être dans les consultants séniors (mais rien n’est acquis ! ;)).
Pourquoi un classement des consultants SEO est compliqué à mettre en place ?
Si, par le passé, certains sites Internet a forte autorité ont pu opérer des classements pour désigner le meilleur des référenceurs, il faut pouvoir aujourd’hui poser correctement la question, au-delà d’un vote, en déterminant préalablement ce qui fait que l’on est bon ou pas dans son métier. Si l’on est un bon consultant SEO, il est alors possible d’espérer devenir le ou la meilleur(e).
Un certain nombre d’indicateurs sont donc à prendre en compte selon nous :
- La popularité du référenceur ;
- Les projets menés par le consultant SEO (positionner un site, c’est bien, faire changer les business-models d’une entreprise, c’est mieux) ;
- La taille des projets travaillés ;
- Les budgets obtenus pour la réalisation du travail à effectuer ;
- Combien pèses le consultant SEO en termes de chiffre d’affaires généré ?
- Etc.
Pour le reste, les éléments comme la technicité pourraient entrer en jeu mais les concours SEO semblent nettement plus adaptés pour effectuer des classements factuels. Il est en effet difficile de dire, parmi l’ensemble des facteurs de positionnement, ce qui fait que l’on est meilleur ou pas par rapport à un autre. C’est la raison principale pour laquelle il existe des tensions sur le fait de déterminer qui est le meilleur et, si seul ce plan était pris en compte, ce serait parfaitement trompeur.
On peut être le meilleur sans être le plus technique, on est alors un manager
Oups, il s’agit ici d’un parti pris qui en fera bondir plus d’un. Au passage, « technique », cela veut dire comprendre le moteur dans ses arcanes, évidemment, mais c’est aussi savoir quoi faire du point de vue d’une arborescence, de la sémantique, des liens, du contenu (y compris le code), de l’environnement d’un site mais aussi plus généralement d’une marque. Sait-il manager ? Est-il en mesure de prendre un projet et embrasser l’ensemble des leviers de marketing ? Sur ces différents plans, nombreux sont les professionnels qui ne maîtrisent pas tout. C’est même à peu près le cas de tout le monde a priori. C’est un nouvel élément qui contrecarre l’idée de déterminer le meilleur ou la meilleur(e) consultant(e) SEO par le biais d’éléments techniques.
Explication : Vous êtes super bon dans ce que vous faites. Vous croyez que vous allez faire dans le temps encore des titles vous-même ? Peut-être parfois, mais pour vous amuser 🙂 Embrasser de gros projets implique un recul par rapport au métier technique du SEO qui a la conséquence indirecte de vous faire perdre un peu sur le plan technique, et c’est normal, et tant mieux pour vous !
Une autre des conséquences, lorsque l’on gère de nombreux beaux dossiers, est que l’on n’a plus réellement le temps de travailler ses propres contenus sur Google. Si vous cherchez des agences de référencement, les meilleures ne sont pas forcément celles qui caracolent en tête de la SERP. Si vous cherchez le meilleur consultant SEO, il en est de même. Pourquoi ? Parce qu’il faut bosser pour être dans le top 10 puis le top 3 🙂 et que, si vous avez de nombreux projets à gérer, vous faites forcément autre chose que cette petite course au positionnement. Après, rien n’empêche d’avoir envie d’y retourner au besoin, c’est selon les tempéraments.